Gudule, écrivaine pour la jeunesse, surtout, et pour les adultes aussi un peu.
Foufoune Les petits noms tendres, il n’y a rien de plus ridicule — ou de plus adorable, selon l’angle où l’on se place. J’avais pris l’habitude, allez savoir pourquoi, de surnommer ma fille « Foufoune ». Elle avait alors une vingtaine d’année et travaillait...
Lire la suiteL’invité Après la mort de Sylvain, je me sentais bien seule dans ma grande maison. C’était l’hiver, il faisait froid, et dehors soufflait la tempête. Au bout de quelques semaines, transie physiquement autant que moralement, je propose à un copain en qui...
Lire la suiteLes canons de la beauté Où ai-je lu cette phrase : « La jeune fille avait des jambes de gazelle ; aussi fines et aussi velues » ? Je ne m’en souviens plus, mais elle a ranimé dans ma mémoire une petite histoire depuis longtemps oubliée. Enfant, j’avais...
Lire la suiteChers Whiteoak Encore un miracle de la littérature : les Jalna. Dans cette saga d’une bonne quinzaine de titres, prélude à nos séries télévisées modernes, Mazo de la Roche, auteure canadienne des années trente, a donné une famille à des millions de lecteurs....
Lire la suiteLa Pomponnette Ma mère, comme la plupart des gens de sa génération, ne jurait que par Marcel Pagnol. Aussi, lorsque « La femme du boulanger » passa à la télé s’empressa-t-elle de m’avertir, pour que nous partagions ce spectacle en famille. Vint la célèbre...
Lire la suiteLa demande en mariage (suite) Mais l’histoire ne s’arrêta pas là, c’eût été trop simple. Aux yeux de son héros, il lui manquait une « chute » à la hauteur du préjudice subi. Si bien que vers minuit… A force de pleurer, je m’étais endormie, quand une voix...
Lire la suiteLa demande en mariage Louis de Backer, le vieux relieur entre les bras duquel j’avais, à dix-sept ans, perdu mon innocence, adorait « faire son cinéma ». C’est-à-dire qu’il cultivait une image de lui-même tout en excès, grandiloquence et, à vrai dire,...
Lire la suiteLa nuit où la terre trembla Nous étions toute une bande dans la petite maison de la forêt, une location saisonnière où nous avions nos habitudes. C’était le milieu des années 80, et plutôt que de troubler le train-train de mes vieux parents, nous préférions...
Lire la suiteLa dédicace Je cherchais désespérément un titre pour le troisième volet de ma « Ménopause des fées » lorsque Barbara eut un trait de génie. — Si tu l’intitulais « La nuit des porcs vivants » ? suggéra-t-elle. Histoire de la remercier de sa collaboration,...
Lire la suiteLe singe En ce temps-là, les parcs d’attraction étaient rares. Et comme il fallait bien distraire les enfants, nous les emmenions souvent au zoo d’Ermenonville, à une dizaine de kilomètres de chez nous. Fallait-il que nous les aimions, nos mômes, pour...
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