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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 12:20

Pour tous les nostalgiques, aujourd'hui grands-parents, et surtout pour le plaisir de leurs petits-enfants, les éditions "Lire c'est partir" viennent de sortir un album de Carali-Gudule (eh oui ! Comme dans "l'Echo des savanes" des années 70, Charlie-Hebdo des années 80, Psikopat des années 90 et plus récemment, Siné-Hebdo). Cet album s'intitule "Coup de foudre à la ferme" et raconte les déboires amoureux d'une poule et d'un cochon. 

Pour passer une commande, c'est ici : http://www.lirecestpartir.fr/

Irène et Jean-Michel 1

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 10:37

    ROME ET ROMS

                Coincé ! s’écrie mémé Georgette.

            — Qui ça, mémé ?

            — Devine comment s’appelle le porte-parole de la communauté Rom, en Autriche.

            — Euh... Je donne ma langue au chat. 

            — Rudolf Sarközy.

            — Sans déconner ?!

            — C’est à hurler de rire, non ? Un peu comme si, en 1940, le représentant de la communauté juive s’était appelé Hitlër...

            — Tu crois qu’ils sont de la même famille ?

            — Quand même pas, mais ils ont sûrement les mêmes racines. Et à propos de racines, si tu veux en savoir plus sur les Tziganes, va donc consulter ce site : http://mayvon.chez-alice.fr/index.html.

           — C’est noté.

           — Note également celui-là : http://www.elunet.org/spip.php?article13217. Ça t’évitera de sortir les mêmes inepties que Nadine Morano concernant la non-scolarisation des enfants roms et leur « utilisation » à des fins de mendicité. Au risque de me répéter, je constate, une fois de plus, que nous avons la droite la plus bête du monde. Et comme bêtise et méchanceté vont souvent de pair...

          — Sauf en ce qui concerne l’Eglise catholique, qui a pris fait et cause pour les expulsés ! Même le pape est intervenu !

          — Là, je dois bien reconnaître qu’ils ont assuré, ces ensoutannés... Et je tire mon chapeau à Arthur Hervet qui, en chaire, a souhaité une crise cardiaque à Nicolas Sarkozy, puis a renvoyé sa médaille du mérite à Hortefeux ! Putain, un prêtre pareil me donnerait presque envie de me convertir !

         — Coincée, mémé ! 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 18:22

                UN REVIREMENT SPECTACULAIRE

 

— Merde alors, dit mémé Georgette, va falloir que je l'accepte. 

— Quoi, mémé ? 

— La légion d'honneur, si on me la propose.

— Ah bon ? Pourquoi ? 

— J'ai fait un trou de boulette dans mon tee-shirt, juste au-dessus du sein droit. 

— Et alors ? 

— Ben... ça donne mauvais genre, à mon âge, non ? Tandis que si j'accroche une rosette dessus, on ne le verra plus. 

— Ce ne serait pas plus simple de t'acheter un tee-shirt neuf ?

— Trahir mes convictions ? Plutôt mourir !

— Quelles conviction ? 

— La surconsommation et son cortège de désastres écologiques, pardi ! J'ai déjà un tee-shirt, je n'ai pas besoin d'un deuxième !  

— Ma pauvre mémé, quel dilemme ! Remarque, c'est bien fait pour toi ! Ça t'apprendra à fumer des tarpés avec tes copines de la maison de retraite !

— Des reproches, toujours des reproches..., soupire mémé Georgette. Décidément, cette jeunesse est sans pitié ! 

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 10:38

 

 

                                         LE GARS DE LA MARINE

 

         — Je bois au couple de l’année ! s’écrie mémé Georgette en levant son verre de Perrier-menthe.

         — C’est qui, mémé ? 

         — Devine !

         — Euh... Je ne sais pas moi... Brad Pitt a quitté Angelina Jolie pour Johnny Depp ? Et Vanessa Paradis s’est maquée avec les Fatals Picards ?

         — Tu n’y es pas du tout ! Il s’agit de Marine le Pen et Nicolas Sarkozy. 

         — Sans blague ? Ils sont ensemble, ces deux-là ? Remarque, ça ne m’étonne qu’à moitié... Entre nous, je me demande bien ce qu’il lui trouve !

         — Et réciproquement. Mais là n’est pas la question : je ne parlais pas de liaison physique, mais politique.

         — Ah, d’acoooord... T’as rien de plus sympa à nous proposer, comme ragots ?

         — Ce ne sont pas des ragots, c’est une constatation. À peine élu, Sarko s’est empressé de flirter avec le Front National. Mais aujourd’hui, ce flirt tourne carrément à la liaison torride.

         — ?

         — Ça a commencé par la paranoïa sécuritaire et les grossièretés verbales façon Le Pen. On s’est dit : bon, il fait son show, ça lui passera. Mais ça ne lui est pas passé, bien au contraire ! Il a surenchéri, au fil de son mandat, jusqu’à devenir le gars de la Marine. Entre les Roms qu’il veut virer, les Français d’origine étrangère qu’il veut déchoir de leur nationalité, les parents de gosses délinquants qu’il veut foutre en cabane, les charters, les expulsions à la mords-moi-le-nœud, les discours ségrégationnistes et les déclarations de guerre (sainte ?) à la frange la plus défavorisée de la population, il encule les Droits de l’homme de plus en plus profond ! Même dans ses rêves les plus fous, le FN n’aurais pas osé espérer ça : faire de la France un état xénophobe à part entière, au vu et au su du monde entier.

          T’exagères, mémé !

         — Et le CERD qui épingle les propos du président et les taxe « d’incitation à la haine », il exagère aussi, peut-être ?

         — C’est quoi, le CERD ?

         — Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU

         — Les gens que l’UMP les a traités de rigolos ?

         — En leur conseillant de balayer devant leur porte, oui. Non content de trépigner hystériquement à chaque fois qu’on critique son président chéri, l’utérus des mères porteuses se permet, en plus, de faire la leçon aux instances internationales. Tu parles d’un culot ! 

         — Quel utérus ?

         — Celui dans lequel la démocatie est en train de crever... Non, je rigole.

         — Ah bon ? Alors, pourquoi t’as l’air si triste ?

          

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 09:15

 

                            LÉGION D’HORREUR

 

         — Si on me l’offrait, je pisserais dessus, dit mémé Georgette.

         — Si on t’offrait quoi, mémé ?

         — La légion d’honneur.

         — Pourquoi ?

         — Me retrouver à parader avec mon ruban rouge, à côté des comptables véreux et des gestionnaires de fortune retors, merci bien ! On se demande vraiment quel est leur mérite, à ceux-là, pour qu’on les récompense ! Détournement de fonds publics ? Corruption ? Délit d’inité ? Truquage des comptes de l’UMP ou  de « l’action de soutien à l’association d’Eric Woerth » (hu hu !) ? Franchement, c’est d’un sordide qui donne envie de vomir ! 

         — T’emballe pas, mémé, tu risques rien. On ne donne jamais la Légion d’honneur aux vieilles dames indignes.

         — Heureusement ! Tiens, juste pour le plaisir, tu sais ce que Marcel Aymé a répondu, quand on la lui a proposée ?

         — Non.

         — Il a écrit une longue lettre au gouvernement, qui se termine par ces mots : Pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens. Ça, c’était un mec qui en avait !

         — Tu m’étonnes ! Refuser ce genre de décoration, ça ne doit pas être si courant que ça !

         — Détrompe-toi ! Tu veux quelques noms au hasard ? Nerval, Daumier, Maupassant, Ravel, Monet, Bernanos, Camus, Prévert, Aragon... Que du beau linge !

         — Je comprends que tu préfères leur compagnie à celle des copains d’Eric Woerth, remarque !

         — Et qu’en guise de Légion, j’aime mieux, comme Boris Vian, une pâquerette à la boutonnière ! Et même une « fleur de charogne », tiens ! Ça pue nettement moins ! 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 11:04

 

               Ô RAGE ! Ô DESESPOIR ! Ô SUSPENSE ENNEMI !

 

         — Je suis tombée bien bas... , soupire mémé Georgette, en refermant son journal.

         — Pourquoi, mémé ?

         — Je viens de lire un article de Bernard-Henri Lévy, et je trouve qu’il a raison.

         — Non ?!?

         — Si, et j'irai même plus loin : je lui tire mon chapeau. Il dit très exactement les choses que j’avais envie d’entendre. C’est terrible, n’est-ce pas !

         — Plutôt, oui... Ça parlait de quoi ?

         — Des trois dernières conneries de Nicolas Sarkozy. La première concerne les Roms. Notre cher président et son staf d’hurluberlus minables et puants (hUMP), réunis en « sommet » à l’Elysée, ont gentiment fait l’amalgame entre les étrangers en situation irrégulière et les gens du voyages (pour la plupart français depuis plusieurs générations). Les voleurs de poules, les bronzés, les sans domicile fixe, tout le monde dans le même sac ! Dégagez-moi ça manu militari, ça salit le paysage !

         — Ah, d’acooord ! Et la deuxième ?

         — C’est sa proposition de déchoir de leur nationalité les Français « d’origine étrangère » qui auraient commis un certain nombre d’exaction. Or, la Constitution est très claire, là-dessus : quelle que soit la manière dont leur nationalité a été acquise, tous les Français sont égaux devant la loi. Ce serait trop facile si, à la moindre incartade, on pouvait dire aux gens : « toi, t’es un mauvais citoyen ! Allez, zou, tu jactes ! ». Ils deviendraient quoi, les déchus ? Apatrides ?

         — Ben voyons ! Et la troisième ?

         — Alors, là...

         — Comment ça « alors là ? »

         — Eh bien, l’article du Monde, daté du 4 août, s’intitule « Les trois erreurs de Nicolas Sarkozy », mais je n’ai pas trouvé trace de la troisième. Je lance donc un appel solennel à notre BHL national (ou a ceux qui ont lu son papier plus attentivement que moi) : c’est quoi, la troisième connerie du président ? C’est QUOI ?!

         — Quel suspense insoutenable ! Je sens que je ne vais pas en dormir la nuit, moi...

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 12:13

Quand est-ce que les Label Rouge et autres poulettiers de mes deux vont arrêter de coller leurs étiquettes DIRECTEMENT sur la peau du poulet ? Si on a le malheur de le congeler (le poulet, pas l'éleveur), plus moyen de retirer l'étiquette en question. Elle se décompose, se barre en lambeaux minuscules, bref, impossible de la virer proprement. Alors, de deux choses l'une : ou on découpe carrément la peau, et tant pis pour les amateurs de couenne grillée, ou on se résout à mâcher du papier. 

Tout cela, me direz-vous, est sans grand intérêt en regard des horreurs de l'actualité, mais ce que c'est agaçant !

Bonne journée à tous. 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 23:29

         

 

                     UNE BELLE LEÇON DE DÉMOCRATIE

 

         — Vive l’UMP, s’esclaffe mémé Georgette.

         — Hein ?! Qu’est-ce que t’as dit, mémé ? J’ai pas bien entendu.

         — J’ai dit « Vive l’UMP ».

         — Le parti de Sarkozy ?

         — Oui, l’Union des Merveilleux Publicistes. 

         — ... ?

         — En tant qu’ex-journaliste, j’ai vraiment apprécié les efforts déployés par cette formation politique pour promouvoir un media d’investigation injustement méconnu. Chapeau, les artistes ! Séguéla n’aurait pas mieux fait, du temps de sa gloire !

         — Mais... de quoi tu parles ?

         — De la manière magistrale dont l’UMP a hissé Mediapart sur le devant de la scène.

         — Ah, j’y suis ! Tu fais allusion au feuilleton Bettancourt !

         — Exactement. Tu l’as entendue, la droite française, monopoliser les radios, la télé, la presse, le web, pour y vomir obsessionnellement sur le site d’Edwy Plenel ? Pas un mot des corruptions, dessous de table, ch’tites enveloppes, fuites de capitaux, financements occultes, etc, que dénonçait ledit site, non ! Juste la mise en accusation hystérique de ses (je cite) méthodes fascistes.

         — Même qu’ils utilisaient tous les mêmes mots : trotskyste, extrémiste, une certaine presse des années trente... Tu crois qu’ils avaient répété avant ?

         — Sûrement ! C’est Frédéric Lefèbvre, si je me souvient bien, qui a donné le coup d’envoi. À moins que ce soit Xavier Bertand ou Nadine Morano (ils se ressemblent tous)... Après, on a eu droit au gamin arrogant — c’est quoi son nom déjà ? Benjamin quelque chose. Puis le gros des troupes a suivi. Grâce à leur action, Mediapart, qu’assez peu d’internautes connaissaient, est devenu célèbre du jour au lendemain. Le public est ravi de découvrir enfin un media intègre, qui n’a pas à sa tête un pote au président, et les abonnements affluent. Merci qui ?

         — Arrête de déconner, mémé, tu me fatigues !

         — Ttttt, je n’en démordrai pas : en faisant découvrir Mediapart aux Français, l’UMP vient de nous donner une belle leçon de démocratie !  

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 16:56

Je viens d'écrire une petite chanson, à chanter sur l'air de "Dominique, nique, nique"

  

Il nous nique, nique, nique

Ce gentil gouvernement

Corrompu jusqu’aux dents

Côté jardin, Bettencourt

Et les pots d’vin, côté cour

Et les pots d’vin, côté cour

 

Enveloppes choupinettes

Et parachutes dorés,

Bling, bling, tombent les pépettes

Sur des comptes bien planqués !

 

Cette clique, clique, clique

Bouffe à tous les râteliers

Et nous, on s’fait baiser.

Qui finance les d’sous d’table ?

Le cochon d’contribuable

Le cochon d’contribuable.

 

La France pointe au chomdu

Sarko s’offre un beau navion

Et devant l’trou d’la Sécu

Il s’branle avec ses millions !

 

Politique, tique, tique

D’austérité, nous dit-on,

Serrez vos ceinturons !

Les caisses sont toutes à sec

Pour les r’traites, plus un kopek

Pour les r’traites, plus un kopek.

 

C'est la raison pour laquelle

Le salair’ du président

Et ses p’tits frais personnels

Ont quadruplé en un an ! 

 

On embauche des tonn’s de fliques

Pour aller kärchériser

Les gosses des cités

Car pour leur éducation

L’Etat manque de pognon

L’Etat manque de pognon.

 

L’école, privée de fric

Est en train de dépérir

Bientôt, plus d’service public

Et tant pis pour l’avenir !

 

A coups d’triques, triques, triques

Besson traqu’ les immigrés,

Dehors, les colorés !

Qu’ils crèvent dans leur pays

Y a pas de place pour eux ici !

Y a pas de place pour eux ici !

 

De la France de Voltaire

Chassons tous les étrangers

Et équipons des charters

Pour nos ex-colonisés !

 

Il nous nique, nique, nique

Ce gentil gouvernement

Corrompu jusqu’aux dents

Mais il est beau, nous l’aimons

Il nous encule, et c’est bon

Il nous encule et c’est bon ! 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 20:24

 

 

 

                     LE POGNON DE LA HONTE

 

       — Dix-huit millards, souffle mémé Georgette.

         — Dix-huit milliards de quoi ?

         — D’euros. C’est le montant de la fortune de Liliane Bettencourt, la femme la plus riche d’Europe, selon le magazine américain Forbes. En 2009, elle a touché 280 millions d’euros de dividende, de la maison L’Oréal.

         — Eh ben, il y en a qui se font pas chier !

         — Mouais... Les milliers d’animaux sur lesquels cette même maison teste ses saloperies ne peuvent pas en dire autant !

         — Ah bon ? Je croyais que l'Union Européenne interdisait l’expérimentation animale dans l'industrie cosmétique !

         — Depuis l’année dernière, en principe, oui. Sur les produits finis, pas sur les composantes. En plus, les laboratoires suisses ne sont pas tenus de suivre ces directives, et comme par hasard, plusieurs filiales de L’Oréal sont domiciliées à Lausanne et à Genève !

         — T’es sûre de tes informations ? Parce qu’ils ont quand même racheté Body Shop, le leader de la cosmétologie propre, et ils financent la fondation Hulot...

         — Du pipeau, tout ça ! De la poudre aux yeux (des lapins) ! Une entreprise qui cote 49 milliards d’euros en bourse peut bien s’offrir, à moindre frais, une virginité de façade qui lui ouvre le marché de la bioéthique ! Quand les gentils écolos achètent, la conscience  tranquille, les produits Bodyshop, c’est dans la poche de L’Oréal qu’il versent leur fric, figure-toi ! Quant à l’alibi Nicolas Hulot, on sait ce qu’il vaut... Non, ma belle, il faut regarder les choses en face : les comptes en banque de la mère Bettencourt (et des autres actionnaires-tortionnaires dans son genre) puent le sang et la souffrance. C’est l’argent du martyre. Le pognon de la honte.

         — Si ce que tu dis est vrai, on se demande comment elle peut encore dormir la nuit, cette vieille peau !

         — À propos de vieille peau, j’ai une suggestion : on devrait tester les produits directement sur elle, au lieu de torturer des bestioles innocentes. Qu’au moins, elle les mérite, ses dividendes de merde ! 

         — Là, mémé, t’exagères !

         — Pourquoi ? La face d’une milliardaire vaut bien des fesses de singe, non ? Tant qu’à pourrir une chair avec des cochoncetés, autant que ce soit la sienne. D’ailleurs, pour ce qu’il en reste...

          — T’es carrément, ignoble, là !

         — Excuse-moi, chérie, ça m’a échappé. La colère m’aveugle. J’ai dû être cobaye dans une vie antérieure...

 

 

 

 

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