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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 07:16

Episode 113

          Résumé des chapitres précédents : Ou je me trompe fort, ou notre héroïne va passer à la casserole !

 

         Avec un haussement d’épaules fataliste, Zoé le suivit dans « le temple des divins épanchements » — à savoir la chambre réservée aux ébats conjugaux. Une pièce, ma foi, fort vaste, n’ayant pour mobilier qu’un lit monumental et une fontaine d’eau pure.

         — C’est pour la fraîcheur ou les ablution pré-coïtales ? s’enquit Zoé.

         La question amusa l’émir qui remarqua, l’œil en coin :

         — Tu m’as l’air nettement plus délurées que mes autres femmes, toi !

         — Bah, c’est un peu mon métier, répondit Zoé en riant.

         — Ah bon ? Quel métier ?

         En quelques mots, elle expliqua à son nouvel époux les tenants et les aboutissants du trayage professionnel, ce qui parut bigrement l’intéresser.

         — As-tu des vieillards, parmi tes patients ? s’enquit-il après mûre réflexion.

         — Bien sûr ! La BNS est ouverte à tous, quel que soit leur âge.

         — Non mais je veux dire : des qui ne peuvent plus...

         Zoé éclata de rire.

         — Avec moi, tout le monde peut !

         Ibn-el Zarzour avala bruyamment sa salive.

         — C’est-à-dire ?

         — Que j’ai un doigté infaillible. En vingt ans d’exercice, je puis me targuer de n’avoir connu aucun échec !

         Le souffle d’Ibn-el-Zarzour s’était précipité et d’étranges remous animaient sa djellabah, au niveau du bas ventre.

         — Peux-tu... Peux-tu me le prouver ? articula-t-il dans un souffle.

         — Rien de plus facile. Installez-vous confortablement, fermez les yeux, détendez-vous, et laissez agir la spécialiste !

                                                                                                                        (A suivre)

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commentaires

G
Moi, je dirais plutôt des espoirs...
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C
On dirait qu'il a des appréhensions, ce fils de Zarzour. Il se croit chez le dentiste, ou quoi ?<br /> Dans ce contexte, il est plutôt question de se tendre que de se détendre.
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