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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 05:40

Chapitre 16

Résumé des chapitres précédents : Charlie vit un véritable conte de fées. Le célèbre Boris veut l’engager dans sa troupe, lui, l’obscur petit clown de province...

 

         Vingt-deux heures tapantes, devant un très bel immeuble début de siècle, rue Galande.

         — 72, c'est ici, dit Nora. T’as le code ?

         — Tu parles, sourit Charlie. Je l’ai appris par cœur !

         Le portail s'ouvre sur une cour majestueuse et remarquablement entretenue.

         — Escalier A.

         Les marches sont de chêne sombre, incurvées au milieu. Éclairant chaque palier, des vitraux en ogive.

         — La classe, hein, admire Nora.

         — À la lumière du jour, ça doit donner une de ces ambiances !

         Quatrième, gauche. Pas de nom sur la porte. Charlie et Nora se consultent du regard.

         — T'es sûr de l'étage ?

         — Ben ouais.

         Impavide, Nora appuye sur la sonnette. Il faut savoir vivre dangereusement.

         Gagné ! C'est Boris qui ouvre.

         « Toujours aussi beau », pense-t-elle, en reculant d'un pas, comme sous l'effet d'une clarté trop vive.

         Charlie en profite pour passer devant elle.

         — Salut !

         — Bonsoir, dit Boris, en s'effaçant. Entrez donc.

         Un vaste duplex, pierres et poutres apparentes. Charlie émet un petit sifflement.

         — Les affaires marchent, dis donc ! Ça doit valoir la peau du cul, cette merveille !

         — Installez-vous, élude Boris en désignant quatre fauteuils-club en vis-à-vis. Vous prenez quelque chose ?

         — Volontiers.

         — Scoth ? Vodka ? Je prépare un très bon coktail, à base de gin et de citron vert...

         — Va pour moi.

         — Pour moi aussi.

                                                                                                                         (A suivre)

 

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commentaires

G
A mon avis, c'et pas trop le genre. En revanche, va y avoir de l'apparte squatté dans les chapitres à venir, si je puis me permettre un chouïa d'anticipation...
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P
Hum, hum, que le beau Boris (non, pas le bobo hein, les marginaux ne rentrent pas dans ces cases là !)... Bref, que le beau Boris squatte cet appart', voilà qui expliquerait la question éludée !
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G
Pffff... Forcément, cher noctambule : ni chiens à sortir et à nourrir (Zoé et Phiphi réclament tout cela entre 6 et 7h du matin), ni rubrique matinale à poster sur le blog (quand mon feuilleton<br /> n'est pas en ligne à 7 h pile, je me fais remonter les bretelles par les lecteurs). C'est fastoche, tiens !
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C
Moi, si je suis debout à cette heure-là, c'est que je ne suis pas encore couché.<br /> C'est gentil, chez Boris.
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G
Pfff... t'as le disque ou quoi ? N'empêche, elle était vraiment bien, cette chason. Ça, et le petit jardin qui sentait bon le métropolitain... Ayé, le p'tit quart d'heure de nostalgie a sonné.
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